mars 13, 2024 - Adèle Lefeuvre
Le projet IMPAKT est le fruit d'une belle initiative de partenariat entre le CHU de Bordeaux et Sêmeia. Il réunit des professionnels de la santé et des experts en data science.
Dans sa volonté constante d'amélioration du suivi et de la santé des patients souffrant de maladies rénales chroniques, Sêmeia s'engage activement dans des initiatives de recherche des équipes de soins visant à promouvoir le bien-être des patients. En valorisant son expertise et en travaillant étroitement avec des experts médicaux, Sêmeia vise à améliorer la qualité de vie des patients.
Aujourd'hui, le Pr Lionel Couzi, Chef de service de néphrologie-transplantation-dialyse-aphérèses au CHU de Bordeaux et impliqué dans ce projet, nous le présente. Il expose ses objectifs et son importance particulière pour les personnes ayant subi une greffe rénale.
Pouvez-vous nous faire une brève présentation du projet IMPAKT ?
Le projet IMPAKT vise à exploiter les données issues des CHU de Bordeaux et de Nantes, reliées aux données de l'Assurance Maladie, le Système National des Données de Santé, pour étudier l'observance aux immunosuppresseurs des patients transplantés.
Il s'agit notamment d'identifier le moyen d'estimer l'observance à l'aide d'un indicateur, le taux de possession de médicament (MPR en anglais) et de voir la corrélation entre ce MPR et l'apparition d'anticorps ciblant le greffon.
Quelles sont les motivations qui vous ont amené à participer à ce projet ?
La prise en compte de l'observance a toujours été un sujet d'intérêt pour l'équipe de transplantation du CHU de Bordeaux mais il manque un outil utilisable en pratique courante pour pouvoir réellement l'intégrer au suivi des patients.
L'étude IMPAKT est un préalable à la mise en place d'un tel outil.
Quels sont les objectifs que vous visez avec IMPAKT ?
Les objectifs de l'étude IMPAKT sont :
En quoi ce projet revêt-il une importance particulière ?
Si l'impact d'une mauvaise adhésion au traitement sur la survie du greffon ne fait aucun doute, elle reste très difficile à identifier pour les équipes de soins.
Une meilleure éducation du patient voire une adaptation des modalités de prise en charge guidées par le suivi de l'adhésion au traitement permettrait d'améliorer la survie des patients et de leur greffon.
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